Ca bouillonne en cette année de bicentenaire. J'avais récupéré un fonds exceptionnel d'affiches du parti communiste. Avec Philippe Buton, sous la houlette de son ami François Besse aux éditions du Chêne, nous célébrons la guerre froide en images juste avant l'ouverture du mur de Berlin. C'était prémonitoire. Pour l'exposition, je demande à Roland Topor une affiche (formidable) et deviens ensuite ami avec Fabrice d'Almeida, son neveu, et toute la famille. Roland est un homme d'exception, alors mal reconnu en France et qui finira persécuté par le fisc. Il m'accompagne souvent, non par son fameux rire-masque, mais par sa haine du médiocre, sa peur de la bêtise et sa volonté de sans cesse découvrir. |