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rien à voir
Type de trace : polar
date de parution : septembre 2010

Un polar philosophique, c'est pas dla tarte !

Voilà une balade comique dans le New York du troisième millénaire. Les Twin Towers ne demandent qu’à être détruites et des histoires de jumelles hantent une population bigarrée. Il s’en passe des choses : crime, sexe et photos… Un couple improbable s’aide pour enquêter. Mais qui donc a trucidé la Salmonara quand ces saloperies de tours ont été crashées ? Pourquoi ?


Une histoire de gratteurs d’images, quand tout est déjà à reconstruire avant même d’être détruit. Bouquin jauni et corné d'avoir été trop lu, qui sent la pisse de chatte et le hanneton écrasé. Oui, je sais, un polar peut être aussi un film, une bande dessinée, du théâtre... Bon, le paquet de pages lui convient bien, comme la boyard-maïs le bourbon, l'oeil dilaté le bas résille. C'est un genre sur tous supports, parfois un support trans-genre, et là quelque peu métaphysique, à s'en coincer la mandibule et gicler l'embolie, bref pas dla tarte...


L'envie m'a pris, genre bouée de glouglou panique, alors que je gardais un sale gosse censé être mon fils dans une localité de bord de mer qui a oublié avoir été hantée par Manchette. Le sable craquait sous la dent et le papier rêche poissait de sel (ou d’autre chose). J’y dévorais sur la plage –quand ce sucré et malin petit diablotin me laissait 4 secondes de liberté– des passages de l’Anthologie de la subversion carabinée où l’entarteur patenté a la gentillesse de me citer. Pareille activité me permettait de regarder autrement les gros ventres et les veines filasses, tout en formant antipoison à ce sale «politically correct» qui nous chloroforme jour après jour.

Neuf parties composent l’ouvrage et une certaine déraison l’habite, si ce n’est une rage. L’image arrive à la fin.

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