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Le Goût du monde
Type de trace : exposition et livre
date de parution : juin 2011

L'exposition "Le Goût du monde" a ouvert. C'est la grande manifestation annuelle de la Saline d'Arc et Senans construite par Claude Nicolas Ledoux au XVIIIe siècle,  lieu vraiment exceptionnel. L'exposition montre la collection des gouaches originales botaniques du Musée du Vivant (2,50 m de haut...) peintes en 1890 par Henri Boisgontier, artiste de l'école de Barbizon. Impressionnant : des plantes surréelles et surdimensionnées aux sexes béants...

Quelle étrangeté. Il y a aussi un charmant festival de jardins sur la circulation des espèces dans le monde. Vous apprendrez beaucoup.  "Que du bonheur!", comme disent les crétins à la télévision. En vérité : des moments d'exception.

L'exposition dure jusqu'en octobre 2011. Elle fut le résultat d'un travail en collaboration avec le très élégant et très délicieux Michel Pierre (et Isabelle Sallé et toutes les équipes). Un bel esprit indépendant. Un livre est publié qui restera, dans lequel les origines et migrations des plantes sont racontées. J'y ai travaillé à une étude sur l'histoire des représentations de la flore. Les curieux trouveront de plus la brochure SEE (socio-écolo-évolutionnistes) à la librairie.



En attendant l'hiver...
Type de trace : film long-métrage
date de parution : 05/2011

Voilà mon 6e long-métrage fini (1h17). Il a été tourné au Nunavik. J'ai beaucoup de tendresse pour cette méditation critique sur la forme documentaire et la vie quotidienne chez les Inuit : de l'écologie culturelle. Emmanuel Chirache (montage) et son ami musicien ont fait un travail très respectueux sur cette attente antonionienne de l'hiver au temps des dérèglements climatiques.

C'est une lente dérive immobile. Partir loin pour se comprendre. Je suis toujours en contact avec mes hôtes si chaleureux et solidaires. Ils secouent nos idées reçues. Nous habitons partout dans des villages Inuit.

Je m'occupe de sa sortie en salles et de sa distribution.



Mixplanet
Type de trace : bande dessinée
date de parution : février

Ca y est, elle est superbe et elle est en vente en ligne. Ce fut une longue histoire. J'avais écrit tout un découpage classique et étais même en contact avec Moebius. Xin Ye, artiste chinois ayant étudié aux Beaux-Arts de Pékin, professeur de calligraphie en France et ayant publié des critiques de BD pour une revue spécialisée chinoise, a interprété. Nous avons fait plusieurs versions pendant deux ans, dans un échange constant.

 Le résultat est ce bel album en couleur. Il joue sur le rapport texte-image, comme Töpffer, créateur de la BD. C'est une projection dans le futur dont l'humour et le drame ne sont pas absents. Avec des images dans les images, les pluralistes s'opposent aux "klons" (des monorétros figés et intolérants).

 Nous changeons de monde.




Expo Inuit
Type de trace : expositions de photographies
date de parution : janvier 2011

Après mon voyage au Nunavik fin 2010, j'ai rapporté la matière d'un film sur le climat et la vie quotidienne chez les Inuit. J'ai également réalisé un important reportage photographique déposé au Musée du Vivant-AgroParisTech (premier musée international sur l'écologie et le développement durable). Cela permet à ce musée de proposer aujourd'hui deux expositions temporaires itinérantes sur cette question. L'une, plus courte, est en 27 images et peut se décliner sous forme de bannières de différents formats (même juste quelques très grandes images choisies dans la ville ou des villages). La seconde, en 70 images, est destinée à être présentée en installation artistique avec différents tirages et formats conçus en fonction des lieux. Merci à Dominique Cornille pour la maquette (et Emmanuel Chirache planche sur le montage film...).

L'image générique correspond à une vision incroyable lors d'une expédition dans le parc des Pingualuit : le cratère rond avec de l'eau non gelé formé par une météorite, surplombé par un nuage foncé exactement du format du cratère...

 Tout cela nous apprend beaucoup sur l'ailleurs et ses mutations mais nous fait réfléchir aussi sur nous-mêmes.



Halte aux voleurs d'avenir !
Type de trace : livre
date de parution : janvier 2011

Cela fait des années que je dénonce un phénomène très français et qui explique la morosité de ce pays : le renonciation à toute perspective pour le futur. Déjà, interviewé par France Inter en 2005 au moment de l'émission de Jacques Chirac avec les jeunes, je parlais de "fracture générationnelle". Dans la foulée, j'écrivais un petit texte d'humeur Bas les pattes sur l'avenir ! publié chez Sens & Tonka (2005). J'y stigmatisais cette France vieillissante, grand hôpital geignard, où en plus les mêmes s'accrochent pathétiquement à leur pouvoir et à leur fric (planqué). Au pays de la combine généralisée et du mensonge, "ascenseur" social est devenu un gros mot incongru.

Je décrivais également un phénomène totalement inédit dans l'histoire : la privation de perspectives. Les gestionnaires de droite nous expliquent que le système marche mal, est très inégalitaire, mais que c'est le moins mauvais et qu'il n'y a pas d'autre mode de vie que cette consommation passive. Et les  gens de gauche, convertis au pouvoir, nous disent qu'ils ont tenté toutes les révolutions, que cela s'est toujours mal terminé et donc qu'il faut se satisfaire du système en place avec un peu de saupoudrage social pour amortir.

Le rêve, c'est fini. Il s'agit pour ma génération --qui n'a entendu que le mot "crise" pendant que certains ne cessaient de se goberger en petits cercles-- d'un déni d'avenir scandaleux. Seuls les écologistes incitaient à repenser les fonctionnements personnels et collectifs à cause des périls globaux. C'est juste. Mais a-t-on besoin de périls pour bouger ? Le retour au local, à notre univers "visible" directement, montre le pouvoir que nous avons  en fait sur notre quoridien et nos organisations sociales. Il est temps de forger des consommateurs-acteurs, comme des spectateurs-acteurs.

Après le mot "crise" agité depuis 1973 (donc depuis plus de 30 ans), c'est celui de "mondialisation" qui devient le nouveau hochet pour faire peur à nos consommateurs passifs et décervelés en "insécurité". Le livre Halte aux voleurs d'avenir ! (écrit à l'été 2010 pour le site jeune participatif www.fauteuiltronik.com)  rompt heureusement (très téléchargé) avec ces pièges mentaux. Il remet en route la machine à imaginer. Il affirme que la mondialisation n'est un danger que si elle est subie, parce que chacun ne s'occupe pas de son univers proche et, dans un dialogue en réseau, ne demande pas des règles minimales réciproques internationales. La solution est le retour au local et les échanges locaux-globaux.

A "insécurité, crise, peur", répondons donc résolument "justice, proximité, durabilité". Nous attendons que les candidats de la prochaine élection sortent le pays de sa frilosité et de ses illusions perverses d'une protection nationale (la théorie du bunker) pour remettre en marche la responsabilité individuelle, les solidarités collectives de base (acheter c'est décider : j'achète pour défendre les produits de proximité, je boycotte les entreprises non-éthiques), et la machine à imaginer soi, sa vie, son quotidien, son espace social. Une citoyenneté dynamique et pas l'assistanat généralisé.

Fauteuiltronik a contacté des éditeurs pour diffuser aussi sur papier pas cher ce livre roboratif. Faites savoir et circuler. Ne nous laissons pas voler une fois de plus la parole par les ratiocineurs patentés, qui rabâchent à longueur de médias, alors qu'ils se sont trompés depuis 30 ans. Assez des baveux aigris, des "c'est pas la peine". La crise c'est eux et leur incapacité à penser, leur gâtisme profond, leur perpétuel torticolis rétro. Faites circuler les films, achetez ou envoyez le livre. Bougeons.

Halte aux voleurs d'avenir !

(ce livre est désormais en lecture gratuite ici. Cliquez sur le titre dans "lire plurofuturo (SEE)". Cela permet d'éviter les vicissitudes éventuelles du site fauteuiltronik.com)




Planète juste et durable (SEE)
Type de trace : brochure
date de parution : février 2011

La question de la politique revient à trouver la bonne distance : réfléchir trop loin risque de n'avoir aucune incidence pratique ; être trop près, incite à se broyer dans le picrocholin, à ne plus décider que l'anecdote emporté par le torrent des pressions quotidiennes. 

Sollicité par les Brésiliens et les Canadiens, j'ai laissé reproduire un de mes textes sur l'écologie culturelle. Politiquement, face à la déliquescence française, au foutoir d'un orchestre sans public au chef criant des ordres dans tous les sens sans aucune lisibilité, il est temps de s'occuper des deux questions centrales : la justice et la durabilité. 

Un site s'est ouvert aussi : www.see-socioecolo.com.  Il faut peser sur notre monde actuel et préparer le futur dans une dimension locale-globale, rétro-futuro et évolutionniste.



cinéma espresso en salle
Type de trace : 5 films longs-métrages
date de parution : janvier 2011

12 janvier 2011 : le premier film du "cinéma espresso" (voir la rubrique "films") L'Info est-elle comestible ? est sorti au Reflet Médicis (rue Champollion, Paris 5e). 4 des 5 films vont être projetés les 21 et 22 janvier en ouverture du FIPA à Biarritz. Bref, ils vont bouger (me contacter par le biais de ce site).

Réalisés avec 5 collaborateurs différents, ils ont été possibles grâce à la Métropole Rhin-Rhône et à l'année Utopies & Innovations. Chaque film traite un grand thème et ils sont volontairement très différents. Le but est d'éviter le formatage.

Qu'ils vivent désormais !




Dictionnaire mondial des images
Type de trace : livre papier
date de parution : novembre 2010


"Réflexion sur un nouvel objet de la culture humaine, le visuel", selon l'expression de Jacques Le Goff, cette somme rassemblant 275 spécialistes du monde entier sort en libraire version poche (diffusé par SODIS-Gallimard). Elle coûte 35 euros. J'aurais préféré moins cher encore. Mais c'est une référence sur le long terme qui devient largement accessible. Cela fait plaisir et d'autres prendraient leur retraite...

Voilà en effet une ouverture concernant un aspect fondamental des connaissances aujourd'hui : l'univers visuel. Dans un temps où civilisations, supports et époques se catapultent avec la même actualité sur écran pour tous, des repères larges sont indispensables. Il s'agit d'un enjeu essentiel du futur. Mais quand cessera l'aveuglement sur ce terrain ?

Là encore, allons de l'avant et exportons nos savoirs.



cinema espresso et fauteuiltronik
Type de trace : conférence de presse
date de parution : 14 octobre 2010

Voilà une photo prise par Jean-Hugues Berrou lors de ma conférence de presse au cinéma Reflet Médicis. J'avais mis mon bonnet dogon pour bien montrer l'ubiquité qui est désormais la nôtre. Malgré la grève, il y avait du monde. J'y lançais beaucoup de choses. D'abord, le cinéma espresso et les 5 films de cette "nouvelle Nouvelle vague", réalisés pour l'année Utopies & Innovations organisée par la Métropole Rhin-Rhône. Ensuite, les 5 livres mis en vente sur le site gervereau.com. Enfin, le lancement du site jeune participatif www.fauteuiltronik.com avec mon livre gratuit en ligne Halte aux voleurs d'avenir ?Il ne pouvait pas venir plus à point nommé quand le pays gronde, qu'une oligarchie se crispe sur pouvoir et argent et qu'aucune perspective n'est offerte à la jeunesse.

 Le buzz va faire de vous aussi des pragmatiques idéalistes, des pessimistes dynamiques, prêts à réimaginer des futurs, depuis notre univers visible en alertant partout ! ATTENTION, sortie en salles des 5 films le 12 janvier  2011 (distribution Baba Yaga Films).



cinema espresso
Type de trace : coffret de films
date de parution : octobre 2010

Dans le cadre de l'année Utopies & Innovations de la Métropole Rhin-Rhône, est lancé pour les médias et quelques privilégiés un coffret élégant (rare) des 5 longs-métrages que j'ai réalisés. Ce sont des documentaires titrés "cinema espresso". Utilisant les techniques numériques maintenant à notre disposition, ce cinema espresso est une sorte de nouvelle Nouvelle vague, permettant de tourner pratiquement sans producteur, à équipe minimale (2 personnes) et dans des temps très courts (deux semaines) des films ambitieux (avec un long travail de montage et de préparation).

C'est un moyen d'échapper aux formatages imposés partout et de laisser s'exprimer des réalisateurs du monde entier, même dans des pays à très petits moyens. Nous avons en effet besoin de cette bouffée d'air pour régénérer le cinéma dans toutes ses formes et pour tous ses supports, de la projection sur grand écran (qui reste une part essentielle et constitutive) aux diffusions sur le Net.

Chacun des films traite d'un sujet important de notre monde contemporain (voir la rubrique "films"). Il le traite volontairement dans des styles variés et inhabituels. Par exemple, L'info est-elle comestible ? (souvent demandé) se refuse à être une lourde thèse avec commentaires insistants, musique et scandales (pour se vendre). Il donne en fait les éléments d'une vaste enquête à un public qui se fait son opinion comme il veut. En même, temps je ne cache ni les anomalies (les géo-caricatures, les copinages des médiateurs "multi-cartes" ou l'invisibilité, par exemple), ni la crise générale des supports, ni le basculement de la société du spectacle aux sociétés des spectateurs-acteurs. La transition est rude quand il faut à la fois encourager plus d'initiatives individuelles et collectives venant de partout et refuser le réflexe simpliste et poujadiste dangereux du "tous pourris", parce que les citoyens ont besoin de médiateurs concurrents qui trient et enquêtent.

Ce film forme un pendant avec la grande enquête --de Hiroshima à aujourd'hui-- sur le statut des images au Japon, du particularisme à la globalisation. Autre couple, le film sur l'Inde, volontairement très visuel, fondé uniquement sur images et sons, et celui sur le Mali, bâti à partir des paroles de Maliennes et de Maliens avec une critique de tous les néo-colonialismes de l'image (enfermer l'Afrique entre pittoresque et horreur).

A travers les utopies, qui fut le premier réalisé, est, lui, une réflexion à la fois personnelle, intime, philosophique et politique. Elle rejoint mes 5 ouvrages en ligne.

Voilà. Après ces exercices de confrontation avec le "réel" (du moins ses reflets), j'aimerais expérimenter les voies de la fiction. Continuons donc ainsi à découvrir, à prendre des risques, à être curieux, à apprendre, avant d'être ratatiné...

(si vous êtes intéressés par ces films, me joindre par la rubrique "contact")



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