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HUMAIN-ANIMAL |
Type de trace : exposition |
date de parution : mai 2014 |
Dans la série de ces expositions thématiques sur de grands sujets faites
avec les collections du Musée du Vivant et diffusées en ligne avec la
Ligue de l'Enseignement, voici "Humain-Animal". Je l'ai conçue, découpée
et en ai organisé les thématiques. Les textes ont été faits en grande
partie par une équipe de scientifiques. La perspective, comme
d\'habitude, est sur la longue durée, depuis la Préhistoire. Cela donne à
ces manifestations une double caractéristique : des repères
chronologiques et anthropologiques et la mise en oeuvre d'une
iconographie très diverse de nature (aussi bien art, science que vie
quotidienne) et mondiale. L'expo, dans sa version résumée, reste presque
un an sur les murs de la rue Claude Bernard. Surtout, le grand
graphiste Claude Baillargeon malade a accepté de créer l'image
générique. Elle est forte. Je t'embrasse Claude. |
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Artkronik localglobal |
Type de trace : vidéo et pièce unique sur papier |
date de parution : 19 octobre 2013 |
J'ai
décidé fin 2013 d'installer un micro-atelier chez moi à Paris pour
reprendre des activités plastiques traditionnelles. Je veux les mêler à
de la vidéo avec des paroles ou des chansons, petites chroniques
balancées sur Dailymotion : artkronik localglobal. Elles mêlent humeurs,
humour, gratouillis visuels sur papier, résidus d'images, musiques
parfois, ready-made chantés... Ces produits hybrides sont volontairement
minimaux, maladroits. Ils luttent contre la surabondance de
l'expression spectaculaire, le déversement tous azimuts, l'écoeurement
et la perte du sens.
C'est aussi ma manière personnelle de préparer
cette "Cité des points de vue" --associant d'autres et avec une fondation sur les images-- que je voudrais bâtir dans le sud avec un
PPLG (Phalanstère de Productions Locales-Globales) entre autres, où je
poursuivrai des travaux plastiques grand format dans l'esprit de ceux-ci
en liaison avec la vidéo. Je prépare ainsi, pour le temps qui me reste,
des allers-retours et une expression hybride, pièces uniques et images
de diffusion massive. Un travail solitaire, un travail en lien avec les autres, comme toujours.
Accessoirement, ces travaux circonstanciels pourront être exposés
dans le monde dans deux caissons carrés métal accolés, vidéo à gauche
et résidu papier à droite. Plus tard, ce sera l'équivalent en très grand
format.
En clin d'oeil, une image de l'ami Kiki Picasso.
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Tu es plurofuturo ? |
Type de trace : livre |
date de parution : novembre 2013 |
A l'époque du news market, de l'obsolescence généralisée des infos
spectaculaires qui se succèdent, de l'asservissement d'individus
robotisés, décervelés, surveillés, rendus addictifs aux médicaments et à
la consommation, normés et dont les statistiques sont devenues la seule liberté d'expression dans le monde de l'apparence,
il est temps de faire circuler des antidotes. Partout sur notre
planète, dans l'unité nécessaire et dans la diversité à défendre, nous
avons besoin de repères. Le livre Tu es plurofuturo ? est destiné
à décrire nos grands enjeux actuels pour que chacune et chacun puisse construire sa vision du monde.
Il résume 40 ans de réflexions, d'ouvrages et de créations. Dans sa
version française, il est complété par un court texte : "L'écologie culturelle contre les peurs et les populismes".
C'est un plaidoyer pour le savoir et la réflexion
individuelle. C'est un appel pour fédérer en réseau au niveau planétaire
toute cette immense "base" des énergies locales écrasées par le pouvoir
financier de quelques-uns. Tout cela s'opère avec un large sentiment
d'impuissance qui n'est pourtant qu'un consentement au pire, comme
l'aurait décrit La Boétie : fonctionnement absurde et délétère autour
d'une accumulation d'argent sans aucun sens au détriment de
l'épanouissement individuel et du devenir environnemental de notre
planète commune. Il ne suffit plus de le dire mais il importe de
multiplier les signes, les initiatives dans des portails intermédiaires
qui aident à structurer la multitude (des milliards sans organisation
pèsent moins que des milliers organisés). Nous appartenons en effet à
la périphérie, aux invisibles, mais la périphérie est le centre : nous
sommes l'immense majorité et --nous le proclamons-- "nous sommes le
réel".
Faîtes donc circuler ce livre pour inciter à un
autre regard sur le monde, en comprenant nos vrais clivages idéologiques
: "plurofuturos" contre "monoretros". Sachez que des traductions pour
une version internationale sont en cours au Caire en arabe, à Hong Kong
(en anglais et chinois) et au Brésil.
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[DECRYPTCULT] VIDEOMAG MENSUEL CULTUREL INDEPENDANT ! |
Type de trace : videomag 2 |
date de parution : 10/2013 |
[DECRYPTCULT] VIDEOMAG MENSUEL CULTUREL INDEPENDANT !
Allez,
voilà un nouvel espace de liberté, de défense du savoir et de la
création, et d'exigence avec des invités et des collaboratrices et
collaborateurs de qualité ! Work in progress ! Le numéro deux de ce
mensuel (Une Renaissance retrofuturo ?) est en ligne avec toujours un éloge de la diversité et du
mouvement : les toiles de Mayenne et l'écologie, ORLAN et Jean-Hubert
Martin, le cinéma par François Albera, la bd avec Alter Comics et les
monnaies alternatives, Anne van der Linden et ses tableaux et revues,
Michel Dintrich à la guitare à 10 cordes ou la musique chauve de Jean
Dubuffet...
Bref, un festin de l'esprit dans un cadre
volontairement antispectaculaire (une bibliothèque historique) mais pour
des pratiques nouvelles : l'internaute picore les séquences suivant ses
envies et tout reste en ligne longtemps. Oui, "Knowledge is Beautiful
!" et nous commençons notre K-Pride (K pour Knowledge), notre Résistance
des savoirs, avec cet éloge régulier de ce qui bouge partout ! Faites
connaître, soutenez, proposez, diffusez !
Allez sur www.decryptimages.net !
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De Buckminster Fuller et Pink Floyd ou Soft Machine à Blue Green : Graham Stevens |
Type de trace : rencontre |
date de parution : 13/09/2013 |
Oui, Graham Stevens boit de l'eau ! Vous ne le connaissez pas et vous
avez tort. Architecte de formation à Sheffield, il est assistant de
Buckminster Fuller en 1964 à Paris pour le Congrès International
d'Architecture. En 1965, s'apprêtant à traverser une rue de Londres, il a
l'idée qui orientera tout son travail : grâce à des structures
gonflables, faire décoller des architectures dans l'espace à
significations multiples. Ainsi, dès 1965, il conçoit "Spacefield",
environnement gonflable et multimedia. Dans la foulée, il participe en
1966 au "Destruction in Art Symposium".
Cet élégant et subtil personnage pourrait se la jouer... En
effet, il est alors totalement associé au bouillonnant Swinging London,
participant à des scénographies expérimentales et sensorielles à la
Roundhouse pour le Pink Floyd de Syd Barrett et ses amis de Soft Machine
avec les light shows de Mark Boyle ou lors de l'intervention de Bob
Dylan à l'ïle de Wight. Tout cela dans une atmosphère d'imagination
complice transdisciplinaire où les arts se croisent pour submerger la
société dominante. Et chacun connaît chacun : il est présent
naturellement chez son copain galeriste pour l'inauguration de
l'exposition de Yoko Ono --qu'il connaît déjà-- lorsque vient John
Lennon sévère d'abord puis, étant monté sur un escalier pour lire une
petite inscription, séduit par un humour proche du sien et commençant
une nouvelle phase de sa vie affective --et de sa vie tout court.
Mais cessons de faire les groupies avec quelqu'un qui ne se la
pète pas. Il y eut un moment magique à Londres à ce moment-là, dont j'ai
pu rendre compte en 1996 dans l'exposition sur les Sixties. Graham
Stevens a eu le mérite de poursuivre sa route poétique, installant un
nuage solaire dans le désert en 1972 et désormais travaillant pour le
mouvement Blue Green (www.bluegreenuk.com), écologistes voulant transformer les villes en intervenant notamment sur les questions d'eau.
Tout cela pour dire qu'il est venu à la maison avec Jacqueline
Stanic (que je fréquente depuis les grandes expositions Paris-Berlin et
Paris-Moscou au Centre Pompidou de Pontus Hulten) et que nous avons
passé un moment sobre mais délicieux, la conversation roulant de l'un à
l'autre dans le plaisir d'évoquer des amis communs et des événements,
sans nostalgie, comme une force pour continuer à faire. Blue Green est
d'ailleurs sur www.see-socioecolo.com. J'irai bientôt à Londres et Graham passe dans le mag vidéo sur www.decryptimages.net en janvier.
Un des plus grands plaisir de la vie est d'avancer en découvrant
des oeuvres généreuses et des personnages délicieux qui nous donnent
réellement envie de poursuivre contre toutes les médiocrités. |
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Mag vidéo culturel : [decryptcult] |
Type de trace : émission tv/Internet |
date de parution : 19 juin 2013 |
C'est une date. En juillet 2013 (tournage le 19 juin), est apparu sur le site decryptimages.net le premier magazine culturel indépendant. Nous serons sûrement copiés. C'est brut de décoffrage, en apparence artisanal et volontairement ringard (décor de vieille bibliothèque, succession d'interventions autour d'une table comme la Sainte Scène...), mais nous explorons de nouveaux espaces de mise en valeur avec des participants de grande qualité. La structure est chapitrée, ce qui permet une approche tout à fait différente de la télévision traditionnelle : plus d'obligation de rythme forcené pour maintenir l'attention et éviter le zapping, au contraire, du temps pour chacune et chacun avec des sujets forts.
Voilà le moyen de mettre en valeur les savants et les créateurs. Voilà une façon de maintenir des pratiques exigeantes, de cesser de se désespérer mais de louer l'énergie et la qualité d'initiatives foisonnantes intergénérationnelles et trans-spécialités (de la culture au sens traditionnel à l'économie écologique, du don, sociale et solidaire). Voilà une résistance décidée à la bêtise, à la vulgarité commerciale, à la déqualification et à l'ignorance fière telle qu'elle ose s'exposer partout.
Tout cela va évoluer mois après mois. Nul doute que nous ne devenions un refuge de paroles libres et de créations diverses au temps des initiatives de terrain en réseau et de l'effondrement des superstructures qui ne font pas ou plus modèle.
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Portraits d'arbres |
Type de trace : exposition de photographies anciennes |
date de parution : mai 2013 |
Cette exposition vise à faire connaître un photographe et professeur
d'agronomie (Pierre Mouillefert) ainsi que les collections
d'échantillons de bois de la planète avec leurs archives photographiques du centre AgroParisTech de Nancy.
Rassemblées pour des raisons d'inventaire scientifique vers 1880, ces
pièces nous racontent à la fois l'histoire des arbres, des lieux, des
migrations végétales, et constituent désormais des traces précieuses et
poétiques.
Quand se multipliaient les portraits d'humains, ces portraits d'arbres (à côté desquels pose un petit individu-étalon) inversent en effet les priorités. L'arbre n'est plus un décor de fond, parfois peint, pour montrer la famille
ou la célébrité locale, mais le centre des préoccupations avec un
personnage alibi, relégué à jouer les unités de grandeur. Ecrite avec
des scientifiques qui nous racontent les pérégrinations de ces végétaux
issus de tous les continents, cette exposition, largement diffusée avec
le Musée du Vivant et la Ligue de l'Enseignement, nous plonge dans des
vues oniriques bistres, grises et sépia. Science et art se rencontrent
ainsi comme chez Marey ou Blossfeldt, avec ces passages entre les genres
que j'affectionne.
C'est réalisé pour la manifestation Arbres, Artistes, Jardins des Rendez-vous aux Jardins 2013 (31 mai-1er juin-2 juin). Jean-Luc Moulène et Marc Touitou y participent avec une installation autour de Fénautrigues, ainsi que George Orrimbe de l'OuPeinPo et sa Forêt de mots.
Succès populaire garanti par la visite guidée avec les chercheurs du
potager-verger-ruches sur le toit d'AgroParisTech, rue Claude Bernard. Vous avez dit mélange des publics ? Oui, c'est exemplaire et j'en suis fier.
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La Coopcultu |
Type de trace : banque de données participative |
date de parution : avril 2013 |
J'ai proposé à Gilles Luneau de créer sur www.globalmagazine.info la Coopcultu. Réaction enthousiaste. De quoi s'agit-il ? Il s'agit de mettre en place un repérage par région de tout ce qui bouge le vivre ensemble, des initiatives culturelles au sens traditionnel aux économies de la gratuité, solidaires, écologiques... Bref, tout ce qui permet de refonder en réseau des solution de vie et d'échanges innovantes, variées, expérimentales. Face à la panne nationale, faire que les consommateurs-acteurs bougent au quotidien et imposent en réseau un gouvernement de régulation planétaire pour la justice et la durabilité. L'info c'est de l'action: inscrivez-vous et signalez les micro-initiatives qui vous semblent intéressantes. |
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Politically InKorect ! |
Type de trace : film long-métrage |
date de parution : avril 2013 |
Après un premier tournage en 1997 et une présentation dans l'exposition sur Noël Arnaud Prises de Terre au musée d'art moderne de Toulouse (dans une version beaucoup plus réduite et sous un autre titre), voilà enfin cette dette de mémoire personnelle. Elle met en lumière un personnage, Noël Arnaud, toujours secret, en racontant l'histoire des avant-gardes artistiques de Dada aux situationnistes cherchant à faire de nos vies des oeuvres d'art totales. Vaste programme dans nos temps de médiocrité pesante. Mais plus que jamais d'actualité. Résistons !
Première projection le mercredi 17 avril à 18h30 à la Bibliothèque nationale de France
Politically InKorect !
Noël Arnaud
et Dada, Jarry, Picasso, Jorn, Duchamp, Debord, Vian, l'Oulipo...
Un film (1h10) de Laurent Gervereau avec la complicité de Jean-Hugues Berrou et Emmanuel Chirache
Histoire d'un invisible : voilà le chaînon manquant --et longtemps caché-- entre Dada et les situationnistes ou Fluxus, en passant par le surréalisme clandestin pendant la guerre et Cobra. Il s'agit du seul film où cet homme secret parle de son parcours incroyable, à la fois acteur et passeur des avant-gardes, ayant côtoyé tous les personnages essentiels cherchant à changer la vie, à sortir des frontières de la peinture de chevalet, bousculant la littérature. Entre jazz, dérives, toiles provocations, fêtes-happenings, rires et absurde, une existence-oeuvre d'art totale.
Y sont notamment insérés : le manuscrit original de Liberté de Paul Eluard; un entretien inédit de Constant sur Cobra et les débuts de l'Internationale situationniste avec New Babylon; des extraits sonores de la conférence de Guy Debord et Noël Arnaud en 1957.
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Histoires et déboires d'eau |
Type de trace : exposition à diffusion gratuite |
date de parution : avril 2013 |
Cette exposition est présentée à partir du 12 avril 2013 à Montpellier. Elle a l'originalité --sur un sujet maintenant battu et rebattu-- de parler avec des images très variées des rapports des humains avec l'eau depuis la préhistoire jusqu'à aujourd'hui. Je tiens à cette profondeur de champ. Elle modifie notre perception des choses et incite à réfléchir. Pour autant, les textes écrits sous la houlette de la chercheuse Sophie Richard apportent le dernier état des connaissances et des débats.
L'expo est téléchargeable en ligne gratuitement, diffusée massivement avec la Ligue de l'Enseignement. Merci pour l'aide icono et la maquette à Aurélie Utzeri et Dominique Cornille. La belle photo de une sur Paris inondé (à la suite du réchauffement climatique ?) est de Hervé Bernard.
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