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Intersigne |
Type de trace : revue |
date de parution : décembre 1982 |
Tout le travail de cette revue éphémère est dû à François Leperlier (qui a depuis redécouvert la photographe Claude Cahun). J'ai écrit un grand article sur la BD ("La bande dessinée, bulles, bangs et cases en question") et un petit papier de fin sur le musée d'Ennery, qui se terminait par "N'allez pas au musée d'Ennery", car je voulais en protéger la muséographie totalement désuette qui était une oeuvre en elle-même.J'ai beaucoup apprécié François, ses frères (spécialistes de la pâte de verre) et Karina. Il y avait des surréalistes très honorables comme Péret ou Benoit, même si ce n'était pas ma tradition (j'allais quand même chez Losfeld dans les années 1970, rue de Verneuil et aidais parfois un clochard céleste qui habitait en face, Serge Gainsbourg). J'ai rencontré alors le punk rocker-cinéaste Ossang (et nous continuons à nous voir), Jimmy Gladiator et Le Goff (nous avons dérivé avec sa fille Alice, ma compagne Nathalie enceinte et les surréalistes tchèques dans la bière et dans Prague tenue par les communistes, où Kafka était banni). |
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Russie |
Type de trace : livre |
date de parution : 1982 |
C'est vers 1981-82 que j'ai compris qu'il était impossible de passer tant d'heures dans ce qui était nommé "travail", sans tenter d'en faire quelque chose d'intéressant. Prendre la formule de Guy Debord au sens propre (lui qui travaillait tant pour faire la revue de l'Internationale situationniste) : ne plus avoir le sentiment de travailler, même dans une activité salariée. Les musées ont été ma passion. J'ai, dès mon entrée le 1er octobre 1978, été fasciné par les collections de ce "Musée des deux guerres mondiales" dépendant de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, qui débordaient largement les deux guerres. J'ai compris aussi combien souvent les petits documents largement diffusés avaient autant sinon davantage d'importance que des peintures vues par personne à l'époque. Là, pour ce fonds d'affiches russes, l'initiative est dûe à Stéphane Courtois et Véronique Blum et tout le commissariat à Wladimir Bérélowitch. J'ai oeuvré matériellement et intellectuellement avec Wladimir pour sélectionner et tout encadrer. C'est, après diverses expositions et manifestations personnelles ou collectives artistiques, la première exposition historique que je montais après celle sur les gravures chinoises de Laure Barbizet. |
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